UN DRHEAM-TROPHY COURT MAIS INTENSE !

Le DRHEAM-TROPHY, prologue de la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE, s’est disputé samedi après-midi, finalement transformé en parade faute d’un vent suffisant. Les 25 enfants réunis dans le cadre de l’opération Rêves de Large ont tout de même pu profiter de la journée pour découvrir l’envers du décor.

Tout le monde a gagné ! La légende qui dit qu’un vainqueur de prologue ne remporte jamais la course qui suit ne pourra pas se vérifier sur la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE, puisque le DRHEAM-TROPHY s’est mué en parade, le vent étant complètement tombé sur le plan d’eau cherbourgeois à l’heure du départ prévu, 14h. Il n’y aura donc pas eu de classement, ce qui n’a cependant pas empêché les adolescents de 11 à 15 ans réunis dans le cadre de l’opération Rêves de Large de vivre un moment unique à bord de 25 bateaux participants.

D’autant que pour beaucoup d’entre eux, c’était une grande première, à l’instar de Nathan, 13 ans, embarqué sur le catamaran de 50 pieds GDD de Bruno Jacob. « L’équipage a été très sympa, ils m’ont montré comment on se repère sur une carte, m’ont expliqué l’utilité des balises et j’ai eu la chance de manœuvrer sur le catamaran, ça donne envie de revenir. » Même sentiment du côté de Léo, 13 ans, ravi de sa première sur un voilier à bord de l’imposant 54 pieds Teasing Machine d’Eric de Turckheim : « On n’a pas pu fairela course, mais les 40 dernières minutes, j’ai piloté, c’était super bien. Laurent (Pagès) était à côté de moi pour m’aider, ça m’a donné envie de revivre ça, mais avec la même équipe car ils sont super gentils ! »

A bord du Class40 NG Grand Large de Nicolas Guibal, Clément, 12 ans, raconte « avoir appris beaucoup de choses, à manier le bateau, à hisser et à descendre les voiles, à tirer sur les cordes », tandis que sur un autre Class40, Viranga (Emmanuel Hamez), Alex, déjà initié à la voile via des stages en catamaran, avait des étoiles plein les yeux : « C’était génial, tout m’a plu, l’ambiance, le fait de pouvoir conduire le bateau, c’est plus costaud qu’un catamaran ! » Plaisir partagé par Quentin Le Nabour, membre de l’équipage de Viranga : « C’est chouette de voir les sourires des enfants. Quand on était gamins, on aurait nous aussi rêvé d’aller sur les bateaux de course, c’était une super expérience de partager ce moment avec lui. »