Vainqueur il y a deux ans, Xavier Macaire remet son titre en jeu en Class40 sur la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE, avec l’ambition de réussir le doublé. Avant de larguer les amarres, le skipper de Groupe Snef a répondu à trois questions.
A quelle sauce allez-vous être mangés sur cette DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE ?
A la sauce normande, petits oignons et marmelade de camembert ! Plus sérieusement, on s’attend à beaucoup de près. A part la traversée de la Manche qui s’annonce rapide au reaching, ça va être le bord un peu fun de la course, on va longer les côtes anglaises au près, puis lors de la descente vers la marque DRHEAM-CUP, ça bascule et on refait du près, et pour finir après Rochebonne, ça repasse au près jusqu’à La Trinité-sur-Mer ! Donc au final, pas beaucoup de bords rapides et engagés, mais pas mal de transitions et de changements de systèmes météo. Ça veut dire un peu d’incertitude quant aux bords et à la stratégie, il faudra essayer d’être bien concentrés, réactifs et opportunistes.
Tu es le tenant du titre sur un bateau désormais bien éprouvé, on peut dire que tu es le grand favori ?
Dit comme ça, ça met un peu la pression ! Mais c’est bien, j’assume. Il y a deux ans, c’était une super course et le fait de l’avoir gagnée était vraiment formidable car ça marquait le tout début du projet Class40 avec Snef. Ça montrait que j’avais fait les bons choix sur le bateau, qu’on avait bien fait de se lancer sur cette série et qu’on était capables de jouer aux avant-postes. Donc on revient avec l’envie de gagner de nouveau, on sera un peu déçus si on n’y arrive pas, mais c’est le jeu de la régate, il ne faut jamais crier victoire avant l’arrivée.
Peux-tu nous présenter ton équipage ?
Je pars avec Tanguy Bouroullec, qui est le patron du chantier Structures, avec lequel on a pas mal échangé sur la construction et le développement du bateau. Il a déjà navigué avec moi l’an dernier sur Les Sables-Les Açores, donc il connaît très bien le bateau. Et on est accompagnés par Hugo Cardon, un petit jeune avec qui je m’entends bien. Je l’avais repéré il y a quelques années lorsqu’il était stagiaire sur l’Imoca La Mie Câline d’Arnaud Boissières, c’est un petit jeune dynamique qui en veut. J’aime bien naviguer avec les jeunes, ils apportent de la motivation, de l’envie, leur regard neuf et des idées.