Du 13 au 17 juillet à Cherbourg-en-Cotentin, puis du 19 au 24 juillet à La Trinité-Sur-Mer, et donc dans moins de deux semaines, se disputera la 4ème édition de LA DRHEAM-CUP/ GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE. 128 concurrents sont attendus dans les 10 classes – Ultimes, Ocean Fifty, Imoca, Class 40, Rhum Multis et Monos, IRC, Multis 2000, Figaro 3, Open Monos, et parmi eux beaucoup de postulants à la prochaine Route du Rhum Destination Guadeloupe.
« Nous sommes extrêmement heureux, à la fois du nombre de bateaux, mais aussi et surtout de la qualité du plateau. Je tiens à remercier chaleureusement tous les coureurs qui nous font confiance. C’est vraiment un honneur que ces marins qu’ils soient amateurs ou professionnels soient non seulement présents, mais aussi fidèles par rapport aux éditions précédentes, sans parler des nouveaux qui vont découvrir l’épreuve. Les ingrédients sont là pour une belle fête. » Jacques Civilise.
A côté de la compétition et du sport, le cru 2022 marquera le retour de l’opération RÊVES DE LARGE telle qu’elle a été imaginée par le fondateur de l’événement, Jacques Civilise, qui souhaite transmettre au plus grand nombre, et surtout à celles et ceux qui n’y ont pas accès d’habitude, la passion des bateaux et de la mer ; peut-être une source de vocations.
Compétition : 10 classes sur 3 parcours de 600, 1000 et 1500 milles
LA DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE est depuis son origine une course multi-classes et multi-parcours. Chacune des 10 classes acceptées va courir sur un parcours dimensionné à ses capacités de manière à ce que les arrivées soient groupées et le partage à terre post-course le plus convivial possible.
C’est ainsi qu’après avoir disputé le vendredi 15 juillet le DRHEAM-TROPHY un prologue de 11 milles au large de Cherbourg-en-Cotentin et devant les belles plages d’Urville-Nacqueville, les 10 classes s’élanceront le dimanche 17 juillet prochain sur trois parcours distincts entre Cherbourg et la Trinité-sur-Mer. « En imaginant ces parcours, j’ai voulu offrir aux skippers des belles trajectoires en boucles qui permettent a priori d’avoir toutes les conditions de vent, de face, de travers, ou arrière, qui associées aux conditions de courants souvent forts rencontrées dans les différentes mers traversées devraient assurer un « jeu » très technique pour tous »précise Jacques CIVILISE.
> Parcours dit DC600, de 600 milles pour les Figaro 3, Multi 2000 et IRC : Cherbourg en Cotentin, Shamble West, Wolf Rock, Waypoint Drheam Ouessant, plateau de Rochebonne et la Trinité-Sur-Mer.
> Parcours dit DC1000, de 1 000 milles pour les Class40, Ocean Fifty, Open Grands Monocoques, Rhum Mono, Rhum Multi : Cherbourg en Cotentin, Shamble West, phare du Fastnet, bouée BXA près de Royan et la Trinité-Sur-Mer.
> Parcours dit DC1500, de 1 500 milles pour les Ultime : Cherbourg en Cotentin, Shamble West, Wolf Rock, île de Man, phare du Fastnet, Bilbao et la Trinité-Sur-Mer.
Partage : 25 jeunes de 10 à 15 ans embarqués sur 25 Class40
En lançant en 2016 la DRHEAM-CUP, Jacques Civilise a non seulement souhaité proposer aux marins, professionnels et amateurs, une épreuve hauturière de haut niveau sportif, mais également réunir le temps d’une semaine des personnes d’univers et de générations différents de façon à créer de vrais moments de partage. D’où la création de l’opération Rêves de Large, initiative qui consiste à inviter des jeunes à participer à bord de bateaux concurrents lors du DRHEAM-TROPHY, une course prologue spécialement créée pour cela. « Nos jeunes ont besoin de rêves et d’aventures et j’ai souhaité dès le début une course porteuse de relations humaines, de partage terre-mer et de partage entre générations », explique l’organisateur. L’opération s’est révélée un franc succès lors des deux premières éditions, tant auprès des jeunes que des skippers, heureux de pouvoir transmettre leur passion et leur savoir, voire de susciter des vocations. En 2016, une vingtaine d’enfants âgés de 10 à 16 ans, venus principalement des terres intérieures bretonnes, avaient ainsi embarqué sur des «vrais bateaux de course». En 2018, 18 enfants issus des classes de CM2 des communes morbihannaises avaient découvert la course sur 17 bateaux en lice sur le DRHEAM-TROPHY, ce qui leur avait permis de vivre la régate de l’intérieur aux côtés de marins professionnels comme Erwan Le Roux, Thierry Bouchard et Armel Tripon en Multi50, Fabrice Amedeo et Manu Cousin en Imoca, Yoann Richomme, Louis Duc, Sébastien Marsset ou Loïc Féquet en Class40… Si Rêves de Large n’a pu avoir lieu en 2020, à cause de la crise sanitaire, l’opération sera bien évidemment reconduite lors de LA DRHEAM-CUP/ GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE 2022. « Accompagnés par le service jeunesse et les maisons de quartiers de la Ville de Cherbourg-en-Cotentin, 25 jeunes de 10 à 15 ans qui n’ont jamais été sur un voilier, auront l’occasion de participer au prologue, le vendredi 15 juillet de 11h à 15h. Les CLASS40, bien adaptés à cette « mission » et venus en nombre cette année pour cette épreuve inscrite à leur Championnat du Monde, ont été retenus pour cette opération. Afin que les jeunes fassent connaissance avec leur skipper un briefing suivi d’un goûter est prévu la veille. Les petits mousses et leurs familles seront également conviés en fin d’après-midi le vendredi 15 juillet à la remise du prix DRHEAM-TROPHY au cours de laquelle ils se verront offrir une médaille. » explique Jacques Civilise. Ils ont dit : Maxime Mesnil (IRC J 99) : « C’est ma première participation et c’est d’autant plus symbolique que je suis originaire de Cherbourg et travaille au Yacht-Club, notamment comme entraîneur pour les IRC et les Class 40. Si depuis quelques années, je fais surtout du match racing (il est multiple champion de France et actuel numéro 4 au classement mondial), j’ai disputé une dizaine de Tour de France à la voile en Farr 30 M34 et Diam. Axe-Sail, revendeur de J Composite à Cherbourg et la voilerie Incidences m’ont prêté un J99. Avec mon tacticien Hugo Feydit (ancien de l’équipe France espoir en 470), nous avons disputé le Fastnet en 2021 en double, et je suis super content de courir cette DRHEAM-CUP. Le large me manquait, et c’est une super occasion de disputer cette belle course toujours avec Hugo. On traverse souvent la Manche pour participer aux courses du RORC, et le fait d’avoir un parcours partant de Cherbourg et de la même longueur (600 milles) que le Fastnet, c’est juste génial ! J’ai hâte». Catherine Chabaud (mono Rhum) : « Je suis ravie de disputer ma première DRHEAM-CUP sur un bateau (il est surnommé le cigare rouge et a six tours du monde au loch) que je connais bien pour avoir disputé le Vendée Globe 1996-1997 à son bord, et qui a été racheté quelques années plus tard par mon conjoint Jean-Marie Patier. J’ai arrêté la course au large il y a vingt ans, suis très engagée sur la préservation des océans et du littoral, et j’aime toujours autant la navigation en solitaire, même si c’est un exercice que je n‘ai plus fait depuis vingt ans. Je parle de la mer tous les jours ou presque mais je ne la pratique plus et elle me manque. Je vais avoir 60 ans et c’est un petit défi que je me lance. J’ai donc décidé de refaire quelques courses cette année dont la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE, qui doit aussi me permettre de me qualifier pour la Route du Rhum. C’est une super course, et le bateau a couru toutes les éditions. Quand Jean-Marie Patier l’a disputée aussi pour se qualifier pour la Route du Rhum il y a quatre ans, il était en solitaire, mais avait embarqué un média man qui s’appelait Lionel Lemonchois !» Charles Caudrelier (Ultime) : « Nous avons gagné la dernière édition sur Maxi Edmond de Rothschild, et je suis content de défendre notre titre, car c’est un superbe évènement avec plein de bateaux, et une belle organisation. Et comme on n’a pas tant de courses que ça en Ultime, la DRHEAM-CUP nous permet de régater en équipage (nous sommes six plus un media man), sur un parcours vraiment très sympa. En revanche, il faut être super vigilant dans les zones de pêche à proximité de l’île de Man, car avec nos foils, si on accroche un filet à 35 nœuds, ça peut faire des dégâts… » |