A la veille du départ de la cinquième édition de LA DRHEAM CUP / GRAND PRIX DE COURSE AU LARGE, plusieurs concurrents évoquent leurs attentes et leur perception de la course.
Marc Guillemot (Wellness Training/MG5, Multi 2000) : « Je suis ravi de revenir sur la DRHEAM-CUP, qui est une course très bien organisée, c’est tout à l’honneur de son organisateur Jacques Civilise qui s’est beaucoup battu pour monter cet événement. Le pari est réussi, et dans chacune des classes, on peut s’attendre à de belles bagarres sur un parcours toujours intéressant, tous les ingrédients sont réunis pour que ce soit une belle édition. »
Jonas Gerckens (Red Dolphins Espoirs, Sun Fast 30 One Design) : « On s’attend à pas mal de conditions différentes, ça va être très intéressant pour découvrir ce nouveau Sun Fast 30 One Design. J’aime beaucoup les courses multi-classes comme la DRHEAM-CUP, qui est devenue un rendez-vous phare en quelques années et mélange les pros et les amateurs. Il y a une ribambelle de beaux bateaux sur un parcours technique, c’est super intéressant. »
Jean-Philippe Cau (Fastwave 6, IRC équipage) : « Il peut tout se passer vu les conditions qui changent toutes les six heures, avec notamment une deuxième moitié de course qui s’annonce compliquée en raison du petit temps. La DRHEAM-CUP est une course qui a bien trouvé sa place dans le calendrier, les gens viennent facilement, c’est la preuve qu’il y avait un besoin. Tous les deux ans en alternance avec le Fastnet, c’est la course qu’il faut faire. »
Eric Defert (Drekan Energy, Multi 2000) : « C’est ma première DRHEAM-CUP, je suis très content d’être là, j’avais envie de faire une course de 600 milles sur mon MOD70 sur un parcours technique, qui va nous permettre avec l’équipage de roder nos automatismes. Je m’attends à un départ rapide, avec un bord de reaching sympa sur la traversée de la Manche, puis du près le long de la côte sud anglaise jusqu’à Wolf Rock. On va tirer des bords dans un vent d’une vingtaine de nœuds, ce sera ensuite du reaching plus mou jusqu’au way-point DRHEAM-CUP. On va avoir du travail ! »
Eric de Turckheim (Teasing Machine, IRC équipage) : « J’aime beaucoup ce format de course, avec notamment toute la côte sud de l’Angleterre qui est toujours extrêmement intéressante d’un point de vue navigation, avec des renverses de courant qui demandent de se protéger dans les grandes baies ou d’aller jouer plus au large. La DRHEAM-CUP est devenue en quelques éditions une épreuve importante, nous n’avions pas de course de ce type en France, c’est bien qu’elle ait trouvé sa place. »
Pierre Bouhanna (Jambo, IRC équipage) : « C’est enthousiasmant de participer à de telles courses qui mélangent les bateaux, les amateurs et les professionnels, d’autant qu’elle est super bien organisée, l’équipe d’organisation est très sympa et efficace, nous sommes très contents d’être là ! »
Vincent Delaroche (Merry Dancer, yacht classique) : « Merry Dancer est un plan William Fife construit en Ecosse en 1938 et basé à Bénodet, qui occupe toutes mes vacances depuis que je l’ai racheté, il y a 22 ans. En son temps, c’était un bateau de course qui faisait partie des meilleurs du monde, il est vraiment typé pour le large, il a traversé plusieurs fois l’Atlantique. Cette DRHEAM-CUP est pour moi l’occasion d’emmener ma famille faire 600 milles offshore, le but est de se faire plaisir en course. »
Guy Delcroix (Georgia, IRC double) : « C’est ma quatrième participation sur Georgia en double, on est nombreux en IRC double, c’est sympa. On est très contents de venir à Cherbourg qui nous accueille bien, on avait besoin d’un Fastnet français, la DRHEAM-CUP tient très bien ce rôle ! »
Will Harris (Red Ruby, IRC double) : « Jonathan McKee m’a appelé pour me demander si j’étais disponible pour courir la DRHEAM-CUP, c’est une bonne opportunité pour moi car j’aime bien naviguer en double en IRC, qui plus est avec Jonathan qui a beaucoup d’expérience, il a déjà fait la Volvo Ocean Race et la Coupe de l’America. Je suis très heureux d’être ici à Cherbourg, cette DRHEAM-CUP va être une belle compétition entre les Français et les Anglais en IRC double. Avant cela, il y a la finale de l’Euro de foot, on va être à fond derrière l’Angleterre, on espère qu’on va gagner au foot puis sur l’eau ! »