PAROLES DE MARINS

Pren Nataf Drheam-Cup

Oren Nataf (Rayon Vert, Multi 2000) : « Je viens sur la DRHEAM-CUP pour prendre du plaisir, parce que je suis amateur, et si on gagne comme il y a deux ans, tant mieux ! La DRHEAM-CUP est une belle course qui fait partie des rares où il y a un peu de distance à faire. Les autres multicoques de 50 pieds seront nos concurrents principaux, on a des performances très similaires, on va essayer de ne pas trop se soucier des autres et de se concentrer sur notre navigation, on verra le résultat à la fin. »

Frans Van Cappelle (Moana, IRC équipage) : « Moana est un J122 de 2018, dont je suis le propriétaire, on navigue à huit, avec un équipage mixte, on a fait beaucoup de courses de 600 milles : on a disputé la DRHEAM-CUP il y a deux ans, deux fois le Fastnet, la transat du RORC et la Middle Sea Race, on a beaucoup d’expérience, notre objectif est de terminer sur le podium. »

Guillaume Ferey (IziPizi, IRC équipage) : « Notre premier objectif, c’est d’arriver et si possible dans les temps, parce qu’on sait qu’il va y avoir de la molle, ça va être un jeu de patience. On a deux-trois camarades devant lesquels on aimerait bien terminer, comme Vasco, le sistership de notre bateau, et le Pogo 10.50 Polperro. On n’a pas beaucoup rencontré les Anglais, on va regarder ce qu’ils font, en espérant être devant eux ! »

Thierry Roger (Perros-Guirec, Multi 2000) : « Je navigue sur un bateau qui s’appelle Perros-Guirec parce que le port de Perros-Guirec est en train de s’équiper d’une porte de 12 mètres de large et ils essaient de le faire savoir. C’est un des derniers plans de Nick Newick, le grand architecte de l’école américaine des années 80, construit à Trébeurden en fibre de verre et époxy, on essaie de redynamiser la classe des « golden oldies », car c’est plutôt dans l’air du temps de réutiliser des bateaux anciens, plutôt que d’en construire des neufs. Sur cette DRHEAM-CUP, on est là pour batailler avec un bateau assez similaire au nôtre, celui de Charlie Capelle, qui est très expérimenté et le connaît sur le bout des doigts, si on arrive à faire jeu égal avec lui, on sera contents. »

Tim Goodhew (Cora, IRC double) : « C’est la première fois qu’on dispute la DRHEAM-CUP, il devrait y avoir une belle bagarre parmi les bateaux d’environ 10 mètres, notamment entre les Français et les Anglais. Il y a un bon niveau des deux côtés, tout le monde se tire vers le haut. Si on arrive à faire dans les cinq, on serait contents, un podium serait encore mieux ! »

Pierre Bouhanna (Jambo, IRC équipage) : « On navigue sur un J97 de 2016 basé à Deauville, la DRHEAM-CUP va être la plus longue course qu’il ait jamais disputée, on veut terminer et rester le plus longtemps possible au contact des premiers, sachant que tous les bateaux qui sont là sont extrêmement performants. C’est enthousiasmant de participer à de telles courses qui mélangent les bateaux, les amateurs et les professionnels, d’autant que la course est super bien organisée. »

Alexandre Noël (Fondation Arthritis, IRC double) : « Avec mon co-skipper Damien Lemoigne, c’est une première pour nous sur la DRHEAM-CUP, le projet est de participer à la Cap Martinique en 2026. On est tout récents sur le circuit, on a juste fait La Trinité-Cherbourg. C’est un parcours sympa, le plus grand qu’on ait fait en double, on va avoir toutes sortes de conditions, avec du vent, du jeu le long des côtes anglaises, un anticyclone qui pointe son nez et risque de nous donner du fil à retordre en fin de course. »