Le skipper de Groupe SNEF a coupé la ligne d’arrivée de la Drheam Cup / Grand Prix de France de Course au Large en vainqueur ce jeudi à 17h 27 min 20 sec. Il disputait sa première course en solitaire sur son plan Verdier.
“L’année dernière, j’avais dit que j’allais rompre mon abonnement à la 2e place (rires), car j’avais fait 2e à La Solitaire et 2e à La Transat Jacques Vabre, donc ça commence bien ! Le parcours ressemble à des parcours que l’on a l’habitude de faire en Figaro : le Fastnet, l’Angleterre, Rochebonne… Mais c’est toujours différent ! Là, ce ne sont pas les mêmes concurrents, pas les mêmes bateaux : ça change pas mal de choses. C’est une découverte, c’est nouveau, je suis vraiment content d’avoir découvert ça. Il y a quelques copains figaristes que je retrouve comme Yoann (Richomme) et Corentin (Douguet) mais il y a aussi plein de nouveaux concurrents que je ne connaissais pas avant, Axel (Tréhin), Ian (Lipinski), Amélie (Grassi). Au final, ça bataille comme en Figaro. Aux avant- postes, on est un certain nombre à bien chiquer le morceau ! C’est pas facile d’être devant. Je suis bien cramé, j’ai la bonne mine de la satisfaction de la victoire. La descente sous spi était dure parce que ventée avec une mer formée, ça cognait beaucoup. C’était fatiguant, pas simple. Il fallait cravacher, tirer dessus, ce qui signifie faire des départs au tas, des plantés où l’on a l’impression que le bateau va se renverser… C’est assez impressionnant. L’autre difficulté était la journée d’aujourd’hui, la pétole à l’entrée de la baie de Quiberon depuis Saint-Nazaire. Ça m’a paru long et j’étais un peu déçu que le finish n’ait pas un peu plus de ‘peps’. J’ai mis des heures et des heures avant de passer la ligne d’arrivée… Mais c’est comme ça, c’est notre sport !”